Pourquoi ne pas hurler les paroles d’un morceau qu’on ne connaît pas ?
C’est un classique : le concert bat son plein, les guitares hurlent, le chanteur tend le micro au public, et là… c’est le vide. On ne connaît pas les paroles. Mais qui s’en soucie ? Hurler dans le vide est un art en soi.
Première règle : l’attitude avant tout. Peu importe les mots, c’est le volume qui compte. Une simple suite de « Wouaaaah ! » ou un « Yeeeaaah ! » bien placé suffisent à faire illusion. Personne ne remarquera que vous criez des sons qui n’ont aucun sens, tant que vous avez l’air possédé par la musique.
Deuxième règle : l’appropriation créative. Quand les autres chantent « Break the chains », vous pouvez crier « Brakes de la chaise ». Effet garanti. Bonus : vous inventez des paroles alternatives qui pourraient devenir des légendes locales.
Troisième règle : le regard complice. Si quelqu’un vous surprend en plein yaourt punk, fixez-le avec un air de connivence, haussez les sourcils et continuez. Il pensera que vous êtes un expert underground.
Au fond, le punk hardcore, c’est l’énergie brute, pas la diction parfaite. Tant que vous transpirez et que votre voix se casse, vous faites partie du show. Et si un jour le chanteur tend le micro vers vous, ne paniquez pas. Prenez une grande inspiration et gueulez ce qui vous passe par la tête.
Après tout, le punk, c’est le refus des règles. Même celles des paroles.
