Kamikaze Kickflip : le groupe qui se casse la gueule, pourquoi ?

Pourquoi Kamikaze Kickflip ? Parce que si le punk, le metal et le skate avaient un enfant, il serait couvert de bleus, hurlerait dans un micro saturé et carburerait au Monster Energy. Pas de compromis, pas de filtres, juste du bruit, de la vitesse et une bonne dose de chaos.
On est nés de l’amour du chaos et des figures ratées. Un kickflip mal géré qui t’explose les chevilles, un dive raté qui finit en crash humain sur le sol en béton d’une salle underground, un solo de guitare désaccordé mais joué avec assez de hargne pour que personne ne s’en rende compte… Voilà notre état d’esprit. Pas besoin d’être parfait, il faut juste y aller à fond, quitte à s’exploser en vol.
On fait du punk hardcore parce qu’on aime que la musique cogne, que la disto dégouline et que la batterie tape plus fort que ton dernier gadin en bowl. Nos riffs sont comme un grind sur un rail trop haut : brutaux, risqués et souvent douloureux. Nos textes ? Un cocktail de rage, d’autodérision et de révolte contre un monde qui veut qu’on tienne debout quand on préfère foncer tête baissée. On gueule contre tout et contre rien, on parle de nuits passées à zoner sous les réverbères, de potes qui se ruinent en board et en bière, d’amours qui finissent comme une chute en fakie sur du béton bien dur.
Et puis, il y a la boisson officielle du groupe : LA MONSTER ENERGY MA GUEULE. Parce qu’on joue comme si on avait injecté 500mg de caféine directement dans le cœur. Chaque concert, c’est une décharge d’adrénaline, un wall of death permanent où on s’écrase les uns contre les autres sans savoir qui va se relever en premier. Si la scène ne tremble pas sous nos pieds, alors c’est qu’on n’a pas joué assez fort. Si personne ne finit avec un t-shirt déchiré ou un bleu sur le tibia, c’est qu’il faut remettre un morceau.
On pourrait essayer d’être plus sages, de viser les playlists propres et bien rangées, de soigner notre son et de faire des refrains qui passent à la radio. Mais on s’en fout. On préfère jouer dans des caves humides, dans des skateparks abandonnés, dans des squats où la bière coûte moins cher que l’eau. C’est là que le punk vit encore, c’est là que la musique se fait sentir jusque dans les os.
Alors ouais, on est le groupe qui se casse la gueule. Mais au final, c’est ça, le punk : tomber, rire, remonter sur scène et recommencer. Tant qu’il y aura des amplis qui grésillent, des planches qui claquent contre le bitume et des bastons amicales dans le pit, Kamikaze Kickflip continuera de jouer, de gueuler, et de se relever encore et encore.
See you in the pit. 🔥
